CCT RW 99
Cahier des Charges-type version 2004
Chapitre A
Chapitre B
Chapitre C
Chapitre D
Chapitre E
Chapitre F
Chapitre G
Chapitre H
Chapitre I
Chapitre J
Chapitre K
Chapitre L
Chapitre M
Chapitre N
Chapitre O
Chapitre P
Chapitre Q
Cahier Spécial des Charges version 2004
Cahier des Charges-type version 1999
Cahier Spécial des Charges version 1999
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N. Entretien et réparation des ouvrages d'art   Cahier csc

 
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N. 4.1.2. Clauses techniques

 

N. 4.1.2.1. Matériaux

 

L'étanchéité et sa protection sont conformes au K. 9.1 .

 

Les matériaux mis en œuvre dans toutes les autres couches sont conformes au G. 2 .

N. 4.1.2.2. Exécution

 

N. 4.1.2.2.1. Relevé topographique du revêtement existant

 

Avant d'effectuer le démontage du revêtement, l'entrepreneur procède au relevé topographique des niveaux du revêtement existant selon un quadrillage dont le maillage est le suivant :

-  dans le sens transversal : à l'extrémité de chaque voie de circulation

-  dans le sens longitudinal : tous les 3 m. 

Ces niveaux sont indiqués sur plan (coupes et vues en plan) et transmis au fonctionnaire dirigeant. 

Les profils obtenus sont éventuellement corrigés en accord avec celui-ci.

L'entrepreneur est dispensé de cette opération lorsque les nouveaux profils à réaliser sont prévus aux documents d'adjudication.

 

N. 4.1.2.2.2. Détermination des profondeurs maximales de sciage et de rabotage

 

Préalablement à tout sciage ou rabotage, il convient de fixer les profondeurs maximales de ces opérations, dans le but de diminuer les risques de détériorer le tablier de pont.

 

L'épaisseur réelle du revêtement en place est déterminée tous les 5 m à l'aplomb des endroits prévus pour le sciage ou aux extrémités latérales des zones à raboter. Ces épaisseurs sont déterminées soit par carottage à l'aide d'une sonde d'un diamètre maximal de 2 cm, soit à l'aide d'un marteau pneumatique léger. Cette détermination d'épaisseur ne peut dégrader le tablier du pont.

 

Les profondeurs du revêtement ainsi déterminées sont notées sur un plan communiqué au fonctionnaire dirigeant. 

 

Les profondeurs maximales de rabotage ou de sciage ne peuvent en aucun cas dépasser la ligne obtenue en joignant, aux points de détermination d'épaisseur, les profondeurs relevées pour le revêtement moins 2 cm.

 

Ces opérations ne sont effectuées que lorsqu'un sciage ou un rabotage est prévu.

 

N. 4.1.2.2.3. Démolition du revêtement

 

Au cas où le revêtement est remplacé voie par voie en plusieurs phases (le trafic est maintenu sur une voie pendant qu'on remplace le revêtement sur une autre) et, préalablement à tout démontage, une séparation est établie entre le revêtement à démolir et celui qui est maintenu sous trafic. 

 

Cette séparation se fait soit à l'aide d'un marteau piqueur (sur toute l'épaisseur du revêtement), soit par sciage partiel du revêtement, soit lors du rabotage partiel du revêtement (voir ci-dessous); les profondeurs maximales de sciage ou de rabotage sont déterminées conformément au N. 4.1.2.2.2 .

 

Le revêtement de la chaussée est arraché sur toute son épaisseur à l'aide d'engins lourds tels que excavatrices et bulldozers, aidés d'engins légers tels que marteaux pneumatiques. La partie supérieure du revêtement peut être enlevée par rabotage. Dans ce cas, l'épaisseur maximale de rabotage est déterminée conformément au N. 4.1.2.2.2 . Le rabotage jusqu'au niveau du tablier est proscrit. La séparation de l'épaisseur résiduelle des revêtements (derniers cm non sciés ou non rabotés) s'effectue à l'aide d'un marteau piqueur léger.

Quel que soit le moyen utilisé pour effectuer la séparation, celui-ci ne peut occasionner aucune dégradation à la dalle de platelage.

 

 

Au cours de la démolition, le béton du tablier ne peut être dégradé. Au cas où des dégradations sont constatées, l'entrepreneur utilise des engins plus légers. 

 

L'utilisation d'engins lourds (excavatrice, bulldozer, raboteuse de plus d'un mètre de large, par ex.) est interrompu à une distance suffisante des accessoires de chaussées qui bordent le revêtement ou sont situées dans celui-ci. Ces distances minimales sont fixées à 10 cm pour les bordures et à 50 cm le long du pourtour des autres discontinuités (joints, avaloirs, regards, ...). Dans cette zone, le revêtement est enlevé à l'aide d'engins légers uniquement (marteau pneumatique, raboteuse de faible largeur, par ex.). Le chauffage du revêtement lors du rabotage est interrompu au passage de la rampe de chauffage sur les joints de dilatation.

 

N. 4.1.2.2.4. Préparation de la dalle de platelage

 

Le support est débarrassé de toute trace de l'ancien revêtement. Les résidus adhérents de celui-ci sont enlevés à l'aide de techniques appropriées telles que : brossage à l'aide de brosses métalliques, marteau pneumatique léger, sablage, décapage à l'eau sous pression, grenaillage, brûlage au chalumeau. L'entrepreneur choisit la technique de manière à n'occasionner aucune dégradation au béton.

 

Le support est débarrassé de toutes les parties non adhérentes du tablier (écaillage de la peau du béton, ragréages à adhérence insuffisante). Peuvent être utilisés à cet effet: le décapage à l'eau sous pression, les marteaux pneumatiques légers et le rabotage à l'aide de machines de petites dimensions (largeur maximale : 50 cm). Le tablier est ensuite inspecté par le fonctionnaire dirigeant qui décide des réparations à y effectuer (scellement des fissures, zones à ragréer). Ces réparations sont conformes au N. 1.3 (Réparation des dalles de tablier).

 

N. 4.1.2.2.5. Projet du nouveau revêtement

 

Un relevé topographique est effectué aux mêmes endroits que ceux prévus au N. 4.1.2.2.1 . Les niveaux sont reportés au plan en vue de permettre la détermination des zones et épaisseurs de profilage

 

L'entrepreneur soumet à l'approbation du fonctionnaire dirigeant une proposition dans laquelle sont indiqués les emplacements exacts et les épaisseurs des différentes couches à l'aide desquelles il compte réaliser le reprofilage.

 

N. 4.1.2.2.6. Construction du nouveau revêtement

 

La mise en place de gargouilles est conforme au N. 1.3.2.2.7 .

 

L'exécution de l'étanchéité et de la protection est conforme au K. 9.1 .

 

Toute couche constitutive du complexe étanchéité-protection est posée sur un support sec dont la température est > 5° C (ou la température minimale indiquée dans l'agrément technique).

 

La pose de l'étanchéité aux abords des discontinuités du support (relevés, avaloirs, joints de dilatation) est exécutée conformément aux N. 4.3 , N. 4.4 et N. 4.5 .

 

La pose d'une couche de protection du type enrobés hydrocarbonés se fait à l'aide d'un finisseur sur pneus lorsque ce finisseur est appelé à manoeuvrer (géométrie du pont par ex.) sur une étanchéité du type feuille préfabriquée.

 

L'exécution des couches de liaison et de la couche de roulement répond aux prescriptions du
  G. 2.2.5 .

 

Au cas où la reconstruction est exécutée par phases (voie par voie), les extrémités latérales de chacune des couches constitutives du revêtement sont décalées d'au moins 15 cm de manière à permettre un raccordement correct des couches lors de la phase suivante.

 

La réalisation de toutes les parties du revêtement aux abords des joints de dilatation est conforme au N. 4.5 .