P. 1.2.3. Pose des canalisations, appareils et
accessoires
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P. 1.2.3.1. Pose des
canalisations en tranchées
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Au
moment de leur mise en place, les tuyaux sont examinés à
l'intérieur et débarrassés de tout corps
étranger; leurs abouts sont nettoyés. Les tubes et
raccords en acier sont vérifiés avant d'être
assemblés. Les revêtements détériorés
sont reconstitués avec des produits compatibles avec ceux
d'origine et de valeur protectrice équivalente.
Dans
la tranchée, les tuyaux sont présentés, en pente
régulière, dans le prolongement les uns des autres
en facilitant leur alignement au moyen de cales provisoires. Des cales
provisoires sont également disposées aux changements de
direction. Ces cales sont constituées à l'aide du
matériau d'enrobage, compacté, ou de coins en bois. Le
calage provisoire au moyen de tout autre matériau est
interdit. Les tuyaux sont emboîtés de telle
façon que l'épaisseur du joint placé soit bien
régulière sur tout le pourtour de l'assemblage.
L'angle
d'assemblage de tuyaux successifs a une valeur inférieure
à celle admise par le fabricant.
Les
tuyaux en polyéthylène peuvent être posés
selon un rayon de courbure qui est obligatoirement supérieur au
rayon minimum imposé par le fabricant.
A
chaque arrêt de travail, les extrémités des
canalisations en cours de pose sont obturées à l'aide
d'un bouchon.
Les
coudes, pièces à tubulures et appareils intercalés
dans les conduites et soumis à des efforts tendant à
déboîter les tuyaux ou à déformer la
canalisation, sont contrebutés par des massifs capables de
résister à ces efforts.
La
pose de canalisations est interdite lorsque la température
mesurée sous abri est inférieure à 5ºC ou est
descendue en dessous de - 2º C la nuit précédente.
Sauf
indication contraire des documents d'adjudication, pour faciliter la
localisation des conduites en PVC et PE, un fil VOB de 2,5 mm² est
fixé à la partie inférieure du tuyau (à 4
heures ou à 8 heures dans un système de repérage
horaire), au moyen de colliers en polyéthylène à
agrafage automatique espacés de 2 m. La continuité
électrique est assurée tout le long de la conduite et au
droit des appareils et des accessoires.
Les
appareils sont placés en même temps que les
conduites. Les chambres pour appareils, les décharges et
autres ouvrages sont exécutés sans désemparer
dès qu'un tronçon de canalisation est entamé afin
de ne pas laisser de travaux en souffrance.
Lorsque
les assemblages comportent des boulons et des tirants, les
écrous sont serrés graduellement par passes
croisées sans atteindre le refus en une seule fois.
Pour
les changements de direction, il est fait usage de courbes
normalisées à 90º (1/4), à 45º (1/8),
à 22º30' (1/16) et à 11º 15'
(1/32). Toutefois, pour les canalisations en acier, l'entrepreneur
peut utiliser des courbes à 5º 37' 30" (1/64) et, moyennant
l'accord du fonctionnaire dirigeant, utiliser des courbes dont l'angle
non normalisé est déterminé par les circonstances
locales. En outre, avec l'accord du fonctionnaire dirigeant, dans
les courbes à très grand rayon, les canalisations peuvent
être constituées de tubes droits sans interposition de
courbes. Dans ce cas, la déflexion angulaire des tuyaux
droits est au maximum celle fixée par le fabricant sans
cependant être supérieure à 1 cm/m. Les tubes
en chlorure de polyvinyle ne peuvent être soumis à aucune
flexion pour créer des courbes à grand rayon. Le
rayon de courbure pour le cintrage des tubes en
polyéthylène ne peut être inférieur aux
prescriptions de la fiche technique AQUAWAL FTA/50/10.
Quand
il le juge utile pour des raisons techniques ou pour certaines
situations locales, le fonctionnaire dirigeant se réserve le
droit de faire couper les tubes, quelle qu'en soit la longueur
initiale, sans que l'entrepreneur puisse prétendre à une
quelconque augmentation des prix unitaires ou à l'octroi d'une
indemnité.
A
cet égard, l'attention de l'entrepreneur est attirée sur
le fait que dans les zones agglomérées, l'obligation de
couper des tuyaux risque d'être assez fréquente compte
tenu du tracé des canalisations ou par suite de l'encombrement
du sous-sol; l'incidence de cet inconvénient peut être
diminuée par la mise en oeuvre de tuyaux de longueur
réduite. Sauf prescriptions contraires dans les documents
d'adjudication, dans les carrefours, les conduites contournent les
voies carrossables, celles-ci devant être traversées
suivant la longueur la plus courte possible.
Les
courbes, les tés, les réductions, ... sont soigneusement
butés au moyen de massifs en béton. Ceux-ci ne
figurent généralement pas aux plans mais même si
butées et supports apparaissent sur certains plans d'ouvrages
spéciaux ils ne sont donnés qu'à titre
indicatif. Le calcul des butées placées en pleine
terre ou en chambre est effectué sur la base des
hypothèses reprises au P. 1.2.3.1.3.1 ci-après.
Afin
de maintenir le bon fonctionnement de la protection cathodique des
canalisations existantes, l'entrepreneur est tenu de respecter les
règles de l'art; il réalise à ses frais tous les
travaux nécessaires tels que connexions équipotentielles,
rétablissement de la continuité électrique, etc.
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P. 1.2.3.1.1. Prescriptions spéciales
relatives à la pose des canalisations en fonte ductile ou acier
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P. 1.2.3.1.1.1. Dispositions
générales complémentaires
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Dans
tous les cas, il convient d'éviter le contact entre
l'extrémité du fût et le fond de l'emboîture
des tuyaux. Sur demande du fonctionnaire dirigeant, les joints à
serrage mécanique sont cloisonnés diélectriquement.
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P. 1.2.3.1.1.2. Pose de
conduites en fonte ductile ou acier au voisinage de points sensibles
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Au
voisinage des points sensibles énumérés
ci-après,
- la
présence d'anodes réactives;
- l'existence
de postes de soutirage;
- la
pose d'une conduite en fonte ductile ou acier parallèlement
à une canalisation protégée cathodiquement lorsque
l'écartement entre les génératrices les plus
rapprochées des deux conduites est inférieur à
0,50 m;
- les
vingt mètres de part et d'autre du point de croisement d'une
nouvelle conduite en fonte ductile ou acier avec une canalisation
protégée cathodiquement ou lignes de chemin de fer;
- le
décèlement de défauts ou de dégradations au
revêtement externe des canalisations protégées
cathodiquement;
- l'aplomb
du croisement de lignes aériennes à haute tension;
- la
présence dans le sol de courants vagabonds quelle qu'en soit
l'origine.
il
y a lieu de prévoir une manche en polyéthylène (en
complément des dispositions standards prévues dans les
documents d'adjudication) ou la pose de conduites revêtues de
polyéthylène (+ ciment), de polyuréthane ou de
polypropylène et de prendre en outre des précautions
spéciales telles que cloisonnements diélectriques au
niveau des brides.
Sauf
dispositions spéciales prévues dans les documents
d'adjudication, le long des lignes de chemin de fer, seules les
conduites en fonte ductile ou acier revêtues de
polyéthylène (+ ciment), de polypropylène ou de
polyuréthane peuvent être posées.
En
outre, à la jonction de pièces en acier d'une part et en
fonte ductile d'autre part, cette dernière pièce et le
tuyau adjacent en fonte ductile ainsi que le revêtement de la
pièce en acier sont enrobés conformément aux
dispositions prévues au P.
2 .
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P. 1.2.3.1.2. Pose sous gaines
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Pour
tous les passages sous gaine dont la longueur est égale ou
supérieure à 4 m, les conduites sont placées avec
patins de centrage suivant les dispositions du C. 59.12.2.1 .
Sauf
à leur pénétration dans les chambres, les gaines
non visitables sont obligatoirement obturées aux deux
extrémités, par des membranes spéciales conformes
au C.
59.12.2.2 .
Les
obturateurs de gaine et leurs colliers de serrage ou tout autre moyen
de réaliser cette obturation sont soumis à
l'agrément du fonctionnaire dirigeant.
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P. 1.2.3.1.3. Butées, ancrages et
verrouillage des conduites
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P. 1.2.3.1.3.1.
Butées et ancrages
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Hormis
pour les canalisations à joints soudés, à brides,
autobutées et verrouillées, des massifs en béton
sont établis au droit des pièces coudées, des
branchements latéraux, des pièces coniques, des tubulures
d'attente et des extrémités des conduites. Par leur
poids et par la butée des terres, ces massifs équilibrent
la poussée qui tend au déboîtage des
joints. De même, les ancrages voulus sont prévus aux
endroits où, du fait de la pente du terrain, il y a risque de
glissement de la conduite.
A
défaut de prescription dans les documents d'adjudication, le
dimensionnement des massifs incombe à l'entrepreneur duquel la
note de calcul peut être exigée par le fonctionnaire
dirigeant.
La
poussée à prendre en considération pour les
calculs tient compte d'une pression dans la canalisation égale
à la pression d'épreuve telle que définie au P. 4.2 . Les
calculs sont à établir pour les deux sens
d'écoulement de l'eau. La surface d'appui des butées
est déterminée en fonction de la pression admissible sur
le sol contrebutant le massif.
Les
calculs présentés ne constituent qu'une base
théorique de travail étant entendu que chaque
butée est en soi un cas d'espèce fonction de l'endroit et
du terrain concernés.
En principe, les butées sont
établies à partir du fond de la tranchée mais
l'entrepreneur effectue si nécessaire les affouillements voulus
pour donner aux butées la forme appropriée. En
outre, compte tenu des circonstances locales, l'entrepreneur est tenu
d'établir dans certains cas, soit des massifs en béton
armé, soit l'amarrage des conduites au moyen de carcans
réalisés en fers plats travaillant en traction et
scellés dans les massifs. Les carcans sont
protégés contre la corrosion.
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P. 1.2.3.1.3.2.
Verrouillage
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A défaut de prescriptions dans les
documents d'adjudication, le calcul de la longueur des tronçons
à verrouiller incombe à l'entrepreneur qui soumet
préalablement à l'agrément du fonctionnaire
dirigeant la méthode de calcul qu'il se propose
d'utiliser. Les principaux éléments à prendre
en considération pour ce calcul sont les suivants :
- les
caractéristiques des tuyaux à mettre en oeuvre;
- la
pression d'épreuve telle que définie au P. 4.2 ;
- la
nature du terrain;
- le
coefficient de frottement sol/tuyau;
- la
répartition des pressions du remblai autour des tuyaux;
- la
hauteur de couverture;
- l'incidence
de la nappe phréatique;
- un
coefficient de sécurité suffisant;
- pour
les canalisations constituées de tuyaux en fonte ductile
posés avec manche en polyéthylène, les longueurs
calculées sont affectées d'un facteur multiplicatif de
1,9.
Les notes de calcul sont soumises à
l'approbation du fonctionnaire dirigeant.
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P. 1.2.3.1.4. Soudures sur tubes et
pièces métalliques à effectuer sur chantier
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P. 1.2.3.1.4.1. Qualification et
agréation des soudeurs
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Les soudeurs
travaillant sur chantier sont agréés par un organisme
reconnu. Les notes ARGB/2000.22.01 concernant la qualification du
mode opératoire de soudage acier et ARGB/2000.22.02 concernant
la qualification des soudeurs acier sont d'application.
La tenue d'un
registre des soudeurs est obligatoire et il est produit à chaque
demande du fonctionnaire dirigeant. Celui-ci peut exiger la
requalification des soudeurs.
Chaque soudeur
dispose d'une marque d'identification qui est frappée à
proximité de chaque soudure, ces marques sont
communiquées au fonctionnaire dirigeant pour chaque ouvrier.
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P. 1.2.3.1.4.2. Matériel de soudage
|
Tout
l'équipement à souder jusque dans ses détails est
approprié à la méthode de soudure utilisée;
ce matériel est maintenu en bon état.
Pour la soudure
à l'arc, la tension à vide des postes est suffisamment
élevée pour éviter toute interruption de l'arc;
elle ne peut cependant dépasser la tension admise par le
Règlement général sur la protection du travail
pour les travaux sur chantier. Il y a lieu de veiller à ce
que la tension ne soit pas sujette à des variations
fréquentes et imprévues de plus de 5 %.
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P. 1.2.3.1.4.3. Baguettes de soudure
|
Les baguettes de
soudure sont appropriées au genre de travail à
réaliser; elles sont parfaitement adaptées à la
qualité du métal de base.
Pour la confection
des joints soudés des canalisations en acier et en
sidéro-ciment ainsi que pour la confection des cordons de
verrouillage des canalisations en fonte ductile, les baguettes de
soudure sont conformes aux prescriptions données à cet
effet par les fabricants des tubes et des raccords.
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P. 1.2.3.1.4.4. Exécution des soudures
|
Les soudeurs sont
installés de façon à être à l'abri
des intempéries et de toute gêne de nature à nuire
à la bonne qualité de leur travail.
Il est interdit de
souder lorsque la température du métal de base est
inférieure à 0º C ainsi que lorsque les surfaces sont
mouillées ou recouvertes de neige. Il est interdit de
souder par grand vent à moins que l'opérateur et son
travail ne soient convenablement protégés. Dans
certains cas spéciaux, entre 0 et -15º C, le soudage peut
être admis sur des surfaces préalablement chauffées
de façon à paraître chaudes au toucher
jusqu'à 100 mm du point à souder.
Les faces de
fusion sont dépourvues d'irrégularités
susceptibles d'entraver le dépút de la soudure. Elles sont
exemptes de rouille, d'huile, de peinture ou de toutes autres
substances pouvant affecter la qualité de la soudure ou entraver
la bonne marche du soudage.
Lorsque le mode de
soudage utilisé entraîne un dépút de laitier,
celui-ci et les autres dépúts sont éliminés
avant l'application de la passe suivante. Les surfaces des soudures
sont propres, lisses et régulières, sans
aspérités ni trous, ni projections tant sur les soudures
que sur le métal de base adjacent. Les soudures se
raccordent au métal de base sans transition brusque ni morsure.
Toutes les
soudures transversales exécutées sur chantier sont du
type à manchon intérieur.
Au droit des
soudures, le revêtement extérieur du tuyau ainsi que du
cordon de soudure sont protégés suivant les prescriptions
du P.
2.2.2 .
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P. 1.2.3.1.4.5. Contrúle des soudures
|
Le fonctionnaire
dirigeant se réserve le droit de faire surveiller
l'exécution des soudures sur chantier et de les faire
contrúler par ses délégués ou par un
organisme agréé. Pour ces contrúles, il peut
être fait appel à toutes les méthodes en usage pour
les soudures, y compris éventuellement des examens
radiographiques locaux.
Les frais
résultant de ces contrúles sont à charge de
l'entrepreneur s'il est constaté que la soudure est de mauvaise
qualité. Dans le cas contraire, les frais sont supportés
par le pouvoir adjudicateur.
Lorsque le
contrúle a révélé qu'une soudure est de
mauvaise qualité, l'entrepreneur est tenu de prendre à
ses frais les mesures voulues pour réaliser une soudure
convenable. Il fait en outre la preuve de la bonne qualité
de la nouvelle soudure et supporter le coût des contrúles
à effectuer à cet effet.
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P. 1.2.3.2. Pose des appareils
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La
mise en place des appareils et la confection des joints correspondants
sont effectuées de façon telle que les tuyauteries
n'exercent sur les brides aucun effort anormal de traction susceptible
de provoquer leur arrachement ou la déformation du corps des
appareils.
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P. 1.2.3.2.1. Pose des appareils de robinetterie
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La distance
mesurée entre le dessus du tampon de la bouche à clef et
le dessus du moufle est comprise entre 10 et 15 cm, le tampon
étant de niveau avec le sol avoisinant. La distance maximale
entre le couvercle de la cheminée et le dessus du moufle est de
5 cm.
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P. 1.2.3.2.1.1. Pose des
robinets en chambre
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Sauf prescriptions
contraires dans les documents d'adjudication, les robinets-vannes et
les robinets à papillon en chambre sont posés avec
pièces de démontage. Toutefois, suivant les plans ou
les instructions du fonctionnaire dirigeant, ils peuvent être
placés avec adaptateur de bride ou avec pièce de
compensation.
L'emploi de
combi-tés ne nécessite pas la pose de pièces de
démontage.
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P. 1.2.3.2.1.2. Pose des
robinets en pleine terre
|
Les robinets
placés en pleine terre et intercalés dans des conduites
métalliques sont posés avec pièce de compensation.
Sauf disposition contraire prévue dans les documents
d'adjudication, ils peuvent être posés avec pièce
de démontage.
Les robinets
intercalés dans des canalisations existantes en fibres-ciment
sont raccordés par l'intermédiaire de raccords en fonte
bride-bout tourné, la jonction avec le tuyau étant
assurée par un raccord à large tolérance du type
" bride-emboîtement".
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P. 1.2.3.2.1.3. Pose des appareils de
fontainerie
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Selon les plans,
les appareils de fontainerie sont placés avec ou sans robinet de
garde.
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P. 1.2.3.2.1.4. Pose des autres appareils
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Les appareils
autres que ceux de robinetterie et de fontainerie sont posés
selon les plans du dossier d'adjudication et les instructions du
fonctionnaire dirigeant tout en respectant les principes suivants :
- un
filtre est toujours placé à l'amont des appareils de
comptage, de sécurité et de protection;
- un
stabilisateur d'écoulement est prévu à l'amont des
compteurs si la pose de longueurs droites n'est pas possible.
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P. 1.2.3.3. Pose des bouches
d'incendie
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L'emplacement
prévu au plan ne peut être modifié que sur ordre du
fonctionnaire dirigeant.
Les
bouches d'incendie enterrées sont logées sous un regard
conforme aux prescriptions du C. 59.8 . Elles
sont posées de telle façon que la distance entre le
raccord à baïonnette et le dessus du tampon du regard de
voirie réponde à la figure 2 du projet de norme NBN S
21-034.
Le
corps des bouches d'incendie est posé vertical. Le patin de la
courbe repose sur une assise constituée d'une dalle 30 cm x 30
cm x 5 cm, disposée horizontalement sur terrain vierge. La
courbe est contrebutée au moyen d'un massif en béton, de
type C 25/30 R, placé entre la fouille et la courbe.
Sauf
disposition contraire des documents d'adjudication, le dispositif de
vidange automatique est protégé par un volume minimal de
100 l de pierres concassées de calibre 20/40, établi
entre le fond de fouille et l'assise du trappillon.
Lorsque
la conduite est en surprofondeur, il est fait usage de manchette(s)
allonge(s) du type "inférieur" ou autre(s) pièce(s) de
réglage.
Le
châssis du trappillon de voirie est posé sur une assise en
éléments préfabriqués reposant sur un sol
stable ou un remblai compacté. Le trappillon est entouré
d'un encadrement en béton armé.
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P. 1.2.3.4. Pose des bornes
d'incendie
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L'emplacement
prévu au plan ne peut être modifié que sur ordre du
fonctionnaire dirigeant.
Le
corps de la borne d'incendie est posé vertical. Le patin de la
courbe de pied repose sur une assise constituée d'une dalle 30
cm x 30 cm x 5 cm, disposée horizontalement sur le terrain
vierge.
La
courbe de pied est contrebutée au moyen d'un massif en
béton de type C25/30 R, coulé entre la fouille et la
courbe.
Sauf
disposition contraire des documents d'adjudication, le dispositif de
vidange automatique est protégé par un volume minimal de
250 l de pierres concassées de calibre 20/40, établi
entre le fond de fouille et la dalle de butée.
Lorsque
la conduite est en surprofondeur, il est fait usage de manchette(s)
allonge(s) ou autre(s) pièce(s) de réglage, de
manière à situer les boulons de sécurité
± 50 mm au-dessus de la dalle en béton de 1 m x 1 m x
0,15 m faisant butée lors du basculement de la borne.
La
dalle de béton est coulée sur place en béton de
type C 25/ 30 L. Sa surface supérieure est arasée au
niveau fini de la fondation lorsque l'accotement comporte un
revêtement.
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P. 1.2.3.5. Enrobage des
canalisations
|
Les
documents d'adjudication précisent le type d'enrobage
conformément à la figure P. 1.2.3.5 . A
défaut, le type 1 est réalisé.
L'autorisation
de réaliser l'enrobage est donnée par le fonctionnaire
dirigeant.
Pour
les types 1 et 3, l'enrobage est effectué avec les
matériaux provenant des déblais expurgés de tous
éléments susceptibles de porter atteinte aux conduites ou
aux revêtements extérieurs des conduites.
Pour les types 2 et 4, l'enrobage est
effectué avec un matériau de remplacement dont la nature
est fixée par les documents d'adjudication.
L'enrobage
est réalisé en deux couches :
1. la
première est déposée et damée afin de caler
latéralement les tuyaux;
2. la
deuxième également damée, s'élève
à 0,20 m au-dessus de la génératrice
supérieure de la conduite.
Le
damage s'effectue manuellement ou à l'aide d'engins
mécaniques appropriés.
En
terrain rocheux et moyennant autorisation du fonctionnaire dirigeant,
les apports de sable ou de poussier prévus dans la couche de
protection peuvent être remplacés par une protection
mécanique extérieure du tube, les autres dispositions
prévues ci avant restant d'application. La protection
mécanique extérieure du tube permet le remblayage direct
au moyen de déblais expurgé des blocs de roche, de
maçonnerie, de béton et des débris organiques;
elle est réalisée au moyen de mortier de ciment
armé d'un treillis en matière synthétique ou de
fibres, à l'exception de fibres d'amiante. Les
caractéristiques de cette protection sont à soumettre
à l'agrément du fonctionnaire dirigeant.
Une
bande de signalisation conforme aux prescriptions du C.
59.11.4 est posée sur l'enrobage avant
l'exécution des remblais.
Figure
P. 1.2.3.5.
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