CCT RW 99
Cahier des Charges-type version 2004
Chapitre A
Chapitre B
Chapitre C
Chapitre D
Chapitre E
Chapitre F
Chapitre G
Chapitre H
Chapitre I
Chapitre J
Chapitre K
Chapitre L
Chapitre M
Chapitre N
Chapitre O
Chapitre P
Chapitre Q
Cahier Spécial des Charges version 2004
Cahier des Charges-type version 1999
Cahier Spécial des Charges version 1999
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M. Travaux d'entretien et réparations

 
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M. 2.9.2. Clauses techniques

 

M. 2.9.2.1. Matériaux

 

Ils répondent aux prescriptions du G. 1.2.1 .

 

M. 2.9.2.2. Ferraillage Cahier csc

 

Les armatures longitudinales ont un diamètre nominal de 16 mm ou de 20 mm suivant les prescriptions du G. 1.2.4 .

Les armatures transversales ont un diamètre nominal de 12 mm.

 

M. 2.9.2.3. Composition du béton

 

La composition du béton répond aux prescriptions du G. 1.2.5.2 modifiées comme suit :

-  la quantité minimale de ciment est de 425 kg par m³ de béton en place

-  le rapport E/C est ? 0,40

-  le rapport S/C est < 1,4

-  l'emploi d'un adjuvant hautement réducteur d'eau est obligatoire

-  dans l'étude de composition, la résistance à la compression est donnée à 1, 2 et 7 jours d'âge, sur deux séries de trois carottes de 100 cm²

 

M. 2.9.2.4. Fabrication du béton

 

Les prescriptions du G. 1.2.6.1 sont d'application.

 

M. 2.9.2.5. Transport du béton

 

Le transport du béton, de la centrale au chantier, est assuré par des camions-malaxeurs.

 

Le taux de remplissage de ces derniers ne peut dépasser les 2/3 de leur capacité normale. L'ajout du ou des adjuvants s'effectue à l'arrivée du camion-malaxeur sur chantier. Le béton est remalaxé pendant au moins 3 minutes avant d'être déversé dans le coffre. L'ajout d'eau dans le camion-malaxeur est strictement interdit.

 

M. 2.9.2.6. Exécution

 

M. 2.9.2.6.1. Délimitation de la zone à remplacer

 

La zone à remplacer est délimitée par le fonctionnaire dirigeant; elle est toujours de forme rectangulaire. La longueur de cette zone, mesurée parallèlement à l'axe de la chaussée, n'est jamais inférieure à 1,50 m, la largeur minimum est de 1,50 m. Si un joint de construction la traverse, la zone s'étend sur au moins un mètre de part et d'autre du joint.

 

M. 2.9.2.6.2. Démolition de la zone à remplacer

 

Sur le périmètre de la zone, le béton est scié sur toute son épaisseur (armature comprise); si le revêtement est posé sur une couche en béton hydrocarboné, celle-ci est également sciée.

 

La démolition du béton dans la zone ainsi délimitée est effectué au moyen d'engins légers, de manière à ne pas dégrader la fondation ni les bords des revêtements adjacents.

 

Si la largeur de la zone à réparer est supérieure à celle d'une voie de circulation, on travaille par zones successives de manière à assurer le transfert progressif des efforts internes de la structure en béton armé.

 

Au cas où la couche sous-jacente en béton hydrocarboné adhère au revêtement à démonter, celle-ci est également enlevée.

 

Le coffre est ensuite parfaitement nettoyé et asséché.

 

M. 2.9.2.6.3. Rétablissement de l'armature longitudinale

 

Les nouvelles armatures sont scellées dans des trous préalablement forés. Les trous, d'un diamètre de maximum 6 mm supérieur à celui des barres, sont forés parallèlement à la surface et à l'axe du revêtement sur une profondeur de 400 mm, à hauteur et au voisinage immédiat des armatures longitudinales en place.

 

Les forages sont réalisés dans le revêtement existant au moyen d'un outil rotatif manipulé manuellement. En cas d'utilisation d'un foret à percussion, les forages sont réalisés un par un, avec un guidage tubulaire de minimum 0,10 m de long, appliqué contre la tranche du béton, pour assurer le maintien correct de l'outil au moment de l'attaque du forage.

 

Les nouvelles barres longitudinales d'une longueur égale à la moitié de la longueur de la réparation plus 750 mm sont scellées de part et d'autre et à refus, dans les trous. La résistance à la traction sur ces ancrages est supérieure à 100 kN après 24 heures. Le recouvrement des barres longitudinales est au moins égal à 650 mm; elles sont ligaturées en 2 points.

Le niveau des armatures est maintenu par un ou des support(s) constitué(s) par une barre transversale de diamètre 12 mm placée perpendiculairement à l'axe de la route sur des étriers de dimensions appropriées. La distance maximale entre une barre transversale et la tranche du béton ou la barre voisine est de 0,75 m.

 

M. 2.9.2.6.4. Ancrages transversaux

 

Les ancrages transversaux ont 16 mm de diamètre et une longueur de 750 mm minimum. Il en est prévu 2 tous les 808 mm de telle façon que les barres transversales existantes ne soient pas atteintes lors du forage. Ces ancrages sont placés parallèlement à la surface du revêtement en béton.

 

Les forages sont réalisés dans le revêtement existant au moyen d'un outil rotatif manipulé manuellement. En cas d'utilisation d'un foret à percussion, les forages sont réalisés un par un, avec un guidage tubulaire de minimum 0,10 m de long, appliqué contre la tranche du béton, pour assurer le maintien correct de l'outil au moment de l'attaque du forage.

 

Les ancrages sont scellés dans le béton existant, sur la moitié de leur longueur, après forage. La résistance à la traction sur ces ancrages est supérieure à 100 kN après 24 heures.

 

Ils se situent le plus près possible sous la nappe d'armatures longitudinales existante et sous le nu inférieur des armatures longitudinales du revêtement à construire.

 

M. 2.9.2.6.5. Mise en oeuvre du béton

 

Le chantier est pourvu d'un matériel de mise en œuvre comprenant au moins : un compresseur, trois aiguilles vibrantes et une poutre vibrante de longueur adaptée à la réparation.

 

Le béton est déversé dans le coffre et soigneusement vibré, d'abord à l'aide des aiguilles puis avec la poutre vibrante, de manière à obtenir un bon uni de surface. La poutre vibrante s'appuie de part et d'autre sur le revêtement existant.

 

Si la température de l'air sous abri, à 1,50 m du sol, est supérieure à 25° C, l'entrepreneur soit diffère l'opération de bétonnage, soit emploie le moyen de protection défini au M. 2.9.2.6.6 .

 

Dans tous les cas, le délai imparti pour terminer la réparation est respecté.

 

Le traitement de surface de la réparation est identique à celui du revêtement existant.

 

Pour le délai de mise en œuvre du béton, l'entrepreneur tient compte de l'influence des adjuvants sur les caractéristiques du béton (ouvrabilité, ...).

 

M. 2.9.2.6.6. Protection du béton

 

La protection du béton frais est assurée par la pulvérisation d'un produit de cure à raison de 250 g/m². Après évaporation des solvants, cette protection est renforcée par une membrane plastique. La membrane déborde de la surface de réparation de 50 cm sur les quatre côtés de manière à être lestée.

 

Au cas où la température de l'air, sous abri, à 1,5 m du sol, est inférieure à 5° C, le béton est, de plus, protégé par du polystyrène expansé d'une épaisseur minimale de 5 cm, convenablement lesté et placé de manière à ne pas dégrader la texture ni l'uni de surface.

 

Si l'entrepreneur décide de réaliser le bétonnage alors que la température superficielle du revêtement existant est supérieure à 25° C, le béton en place est protégé immédiatement contre l'échauffement, de part et d'autre de la réparation sur une longueur de 50 m.

Cette protection peut être assurée au moyen d'une membrane réfléchissante posée après la mise en œuvre du béton de réparation avec les précautions nécessaires pour son lestage ou tout autre moyen agréé par le fonctionnaire dirigeant.

 

M. 2.9.2.6.7. Mise en service Cahier csc

 

La mise en service du revêtement réparé s'effectue après remise en état des lieux (scellement des joints longitudinaux, réparation éventuelle de la bande d'arrêt d'urgence, nettoyage, ...) et dès que le béton atteint la résistance de minimum 35 MPa, mesurée sur carottes de 100 cm², confectionnées dans les conditions prévues au M. 2.9.4.2 .