C'est le sujet à prendre avec le plus de circonspection. En principe, un marquage appliqué normalement et saupoudré de façon correcte ne pose pas de problème de glissance. Comme déjà souligné ci-dessus, le saupoudrage améliore la rugosité des couches minces. Pour les films épais, la situation est plus complexe puisque tant la qualité du liant que la granularité des charges vont avoir une influence sur la surface du marquage comme également la mise en œuvre du produit.
On peut cependant améliorer la rugosité du marquage en remplaçant une partie des microbilles par des granulats anguleux. Il faut avoir à l'esprit que plus la surface est rugueuse plus elle retient les salissures (gomme des pneus) et donc on obtient un moins bon contraste le jour. De même, le remplacement de microbilles par des granulats affecte la rétroréflexion et donc un moins bon contraste la nuit.
En réalité, le problème se pose surtout pour les marques de grandes surfaces qui sont susceptibles d'être empruntées par des piétons des cyclistes ou des motocyclistes. Les compromis sont fonction de l'environnement du marquage et du type de marquage. Il convient d'être prudent pour garder une cohérence dans les spécifications.
Indiquer le niveau à atteindre s'il diffère de ceux du L. 4.3.4 .
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