Cahier Spécial des Charges Modèle


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F. Sous-fondations et fondations   Cahier cct

 
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F. 4.5 Fondation en béton maigre ou béton pouzzolanique  -   Mise en œuvre

 

Préciser si une préfissuration est requise et dans l'affirmative le pas de celle-ci.

 

Afin d'éviter l'apparition de fissures thermiques et de retrait remontant en surface des revêtements souples, il est conseillé de suivre les règles suivantes :

-  la réalisation d'une fondation d'au moins 20 cm d'épaisseur ;

-  la protection de la fondation contre la dessiccation le plus rapidement possible ;

-  l'apport d'une couche de revêtement de forte épaisseur (au moins 10 cm d'enrobé bitumineux).

 

Toutefois, un seul hiver particulièrement rigoureux peut faire remonter une fissure à travers la couche bitumineuse, même épaisse. Dès lors, une autre méthode consiste à réduire les sollicitations appliquées par l'assise traitée à l'enrobé par la maîtrise du pas de fissuration. C'est la technique de préfissuration. Cette technique consiste à provoquer et à localiser les fissures de retrait par la réalisation de joints. Plusieurs techniques existent :

-  le procédé du joint actif ; il s'applique au moment de la mise en œuvre des matériaux , avant compactage et consiste à créer une discontinuité transversale dans la couche par insertion d'un joint sinusoïdal suivant un pas donné ; l'élément de joint est placé transversalement dans l'axe de la voie, sa hauteur est d'environ les deux tiers de l'épaisseur de la couche, et il est placé au fond de celle-ci ; l'espacement des joints actifs ne doit pas dépasser 3 mètres ;

-  le procédé Viafrance qui consiste à créer à intervalles réguliers (tous les 2 à 3 mètres) une amorce de fissuration exécutée transversalement dans la partie supérieure de la couche traitée et compactée et simultanément d'introduire dans cette amorce une feuille de plastique assurant le maintien de la discontinuité ;

-  le procédé Craft (Création automatique de fissures transversales) qui consiste à créer à intervalles réguliers (tous les 2 à 3 mètres), et avant compactage final ,un sillon transversal dans la couche traitée, d'y projeter ensuite une émulsion cationique de bitume(s) et de le refermer alors au moment du compactage final ;

-  un autre procédé consiste au sciage de joints sur une profondeur d'un tiers de la fondation compactée et ce au plus tard après 24 heures ; il s'agit ici de la technique habituellement utilisée pour la réalisation des joints de retrait dans un revêtement en béton.