On distingue 4 catégories de mortiers :
- catégorie I : mortier destiné au ragréage de défauts ou dégradations superficielles en vue de restituer l'aspect géométrique ou esthétique de la structure
- catégorie II : mortier destiné au même domaine d'application que la catégorie I mais qui couvre en plus les réparations structurelles du béton. Cela signifie que le ragréage vise à restituer ou à améliorer la portance de l'élément considéré.
- catégorie III : mortier destiné au même domaine d'application que la catégorie II mais pour lequel des exigences particulières sont imposées du point de vue résistance mécanique et/ou durabilité, à l'exclusion toutefois des mortiers soumis à une usure mécanique.
- catégorie IV : mortier destiné au même domaine d'application que les catégories II ou III, mais qui est en plus soumis directement à une usure mécanique et qui peut contenir des additifs complémentaires (fibres, ...).
Sauf prescriptions contraires des documents d'adjudication, lors des réparations d'ouvrages d'art, il est fait usage de mortier de catégorie II, applicable en minimum 10 mm d'épaisseur sur un support fixé au plafond.
|