Sauf pour les supports du type B (voir figure TR 010-92-15A1, voir chapitre C ), les supports sont implantés en même temps que la fabrication des socles dans un plan parfaitement vertical. Les signaux forment un angle de 15° avec la perpendiculaire à l'axe de la chaussée.
Les signaux sont placés avec un retrait minimal de 0,75 m du bord de la chaussée si celui-ci n'est pas délimité par une bordure saillante, et à 0,50 m dans le cas contraire.
La hauteur libre sous le panneau inférieur est normalement de 1,50 m en rase campagne et 2,10 m en agglomération, les hauteurs étant considérées respectivement par rapport au niveau du terre-plein latéral ou celui du trottoir.
Dans les îlots directionnels et terre-pleins centraux, les panneaux de police autres que les signaux relatifs à la priorité sont implantés de manière telle que le dessus du panneau le plus haut soit établi à 1,20 m maximum par rapport au niveau supérieur du revêtement de la chaussée contiguë.
Lors de l'implantation des signaux, l'entrepreneur porte une attention toute particulière à leur perception à distance (en fonction des vitesses autorisées) et vérifie qu'ils ne masquent pas la visibilité pour tous les usagers (piétons, véhicules motorisés); à défaut, la hauteur des signaux est adaptée pour satisfaire à ces impositions de sécurité.
Pour les modèles courants, le nombre de supports dépend de la hauteur et de la largeur du panneau (voir tableau L. 3.2.5 ).
Pour les signaux de type urbain, le support est unique et la hauteur libre sous le panneau le plus bas est au moins de 2,50 m par rapport au niveau supérieur du revêtement de la chaussée ou du trottoir. Après réalisation, l'ajout d'un seul panneau est toléré.
L'orientation de chaque signal sur le support est telle qu'il soit lisible par chacun des usagers de la route.
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