CCT RW 99
Cahier des Charges-type version 2004
Chapitre A
Chapitre B
Chapitre C
Chapitre D
Chapitre E
Chapitre F
Chapitre G
Chapitre H
Chapitre I
Chapitre J
Chapitre K
Chapitre L
Chapitre M
Chapitre N
Chapitre O
Chapitre P
Chapitre Q
Cahier Spécial des Charges version 2004
Cahier des Charges-type version 1999
Cahier Spécial des Charges version 1999
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K. Ouvrages d'art

 
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K. 4.1.2. Clauses techniques - Spécifications - vérifications

 

Sont d'application les prescriptions de la NBN B 15-001 et son addendum NBN B 15-001/A1 de 2000, modifiées et complétées par le document de référence RW99-C-2 (Béton : performances, production, mise en œuvre et critère de conformité - Application de la NBN B 15-001), lui-même complété et modifié par les prescriptions ci-après.

La numérotation complémentaire des titres des paragraphes correspond à celle de la norme NBN B 15-001.

 

Sauf prescriptions contraires, les ouvrages sont réalisés en conformité avec les prescriptions de la NBN B 15-002 (Eurocode 2 : calcul des structures en béton – Partie 1 – 1 : Règles générales et règles pour les bâtiments).

 

K. 4.1.2. – 5. Exigences de base concernant la composition du béton

 

K. 4.1.2. – 5.1. Généralités

 

Aucune opération de bétonnage n'est autorisée tant que la fiche technique ou le dossier technique tel que décrit au § B.5.1. et précisé à l'annexe 2 du document RW 99-C-2 n'ont pas été approuvés et que les demandes de réception prévues au § B.8.2.1. de ce même document n'ont pas été introduites.

 

Les propriétés du béton telles que, par exemple, la résistance aux réactions alcalis-granulats (voir § B.5.7. du RW 99-C-2), la résistance au gel, la résistance à la pénétration de l'eau, etc. non couvertes par la marque BENOR ou équivalent font l'objet d'un contrôle de réception (voir annexe 3 du RW 99-C-2).

 

K. 4.1.2. – 5.7. Résistance aux réactions alcalis-granulats

 

Pour les bétons de classe d'exposition supérieure à 1, la solution 1 du document RW 99-C-2 [ choix d'un ciment à teneur limitée en alcalis (ciment LA) et bilan des alcalis] est imposée aux bétons mis en œuvre sur site. Les solutions 2, 3 ou 4 du document RW 99-C-2 sont uniquement autorisées pour les bétons de composition bien définie et constante, confectionnés par les usines d'éléments préfabriqués.

 

K. 4.1.2. – 5.8. Adjuvants

 

Outre les impositions du § B.5.1. du document RW 99-C-2, la fiche technique interne ou le dossier technique mentionne l'endroit d'incorporation des adjuvants au béton.

 

Les adjuvants sont choisis et leurs dosages déterminés en fonction des performances imposées aux bétons et ce selon les modalités du § B.4.4. du document RW 99-C-2.

 

K. 4.1.2. – 7. Propriétés du béton et methodes de verification

 

K. 4.1.2. – 7.3. Béton durci

 

K. 4.1.2. – 7.3.1. Résistance aux effets mecaniques

 

K. 4.1.2. – 7.3.1.3. Développement des résistances (cubes de chantier)

 

Les caractéristiques relatives au développement des résistances ne font pas l'objet d'une certification BENOR ou équivalent. Des essais complémentaires sont donc réalisés conformément au § B.7.3.1.3 du document RW 99-C-2.

 

K. 4.1.2. – 8. Spécifications du béton

 

K. 4.1.2. – 8.1. Généralités

 

Le béton est considéré comme étant prescrit à performance spécifiée.

 

K. 4.1.2. – 9. Production des bétons

 

K. 4.1.2. – 9.1. Personnel, équipement et installations

 

K. 4.1.2. - 9.1.2. Equipements et installations

 

L'entrepreneur autorise l'accès de l'ensemble des installations du bine de production (stockage, tour de préparation, laboratoire, etc.) au fonctionnaire dirigeant.

 

La centrale dispose d'un laboratoire et du matériel permettant de procéder notamment aux essais suivants :

 

- détermination du degré d'humidité des matériaux inertes;

- détermination de la courbe granulométrique des agrégats;

- essai de propreté (au moins les matières organiques) des sables et graviers;

- détermination de la fluidité du béton à la table à secousses;

- confection des cubes d'essais dans les moules.

 

K.4.1.2. – 10. Transport, mise en œuvre et cure du beton frais

 

K.4.1.2. – 10.2. Transport

 

Que la centrale soit située sur ou en dehors du chantier, il est dans tous les cas fait usage obligatoirement et exclusivement de camions malaxeurs; la cuve du malaxeur tourne à vitesse réduite, différente de la vitesse de malaxage.

 

La vitesse de rotation et le temps de malaxage de la cuve sont déterminés selon le type d'engin adopté et sont indiqués par une plaque de façon apparente sur celui-ci.

 

K. 4.1.2. –10.5. Mise en place et compactage

 

Coffrages

 

Toutes les cotes des coffrages, dimensions et niveaux, etc. sont contrôlées avant et pendant l'exécution des travaux de bétonnage.

 

Les coffrages sont conçus de manière à éviter toute perte de laitance. Ils sont d'une rigidité absolue et établis de façon à permettre l'introduction et le serrage du béton.

 

Si le coffrage vient à se déformer, l'entrepreneur prend toute mesure pour faire disparaître le défaut (meulage, bouchardage), jusque et y compris la démolition et la reconstruction à ses frais.

 

Excepté pour les parois faisant l'objet de prescriptions d'aspect spécifiques, les coffrages permettent d'obtenir pour les parements apparents des surfaces régulières, lisses, ne présentant aucun défaut ou déformation qui nuise à l'aspect. Aucune bavure n'est tolérée pour les parements vus : les aspérités sont meulées.

 

Tous les vides aménagés dans les bétons et qui ne peuvent être décoffrés, ce dont le fonctionnaire dirigeant est seul juge, sont réalisés au moyen de coffrage en Fibrociment, ou produit similaire.

 

D'une manière générale, les coffrages font l'objet d'une étude détaillée à charge de l'entrepreneur.

 

Tous les types de coffrage, l'emploi éventuel de fils de brelage et l'utilisation de produits destinés à faciliter le décoffrage sont soumis à l'approbation du fonctionnaire dirigeant. Une attention toute particulière est apportée au choix des produits de décoffrage, en raison des variations de teinte du béton qu'ils peuvent provoquer, après décoffrage.

 

Toutes les arêtes vives des surfaces en béton restant visibles sont cassées au moyen d'un chanfrein de 1,5 x 1,5 à 2,5 x 2,5 cm².

Les coffrages sont également parachevés d'une façon étanche partout où l'écoulement de l'eau du béton mis en œuvre pourrait atteindre des éléments définitivement apparents.

 

Le bétonnage ne peut être entamé que lorsque le fonctionnaire dirigeant a approuvé les coffrages ou les dispositifs proposés, notamment pour leur fixation.

 

Ferraillage

 

L'emploi de fils de brelage traversant les coffrages pour maintenir les armatures en place est interdit.

 

L'entrepreneur soumet à l'agréation du fonctionnaire dirigeant le type d'écarteurs qu'il se propose d'utiliser. Leurs dimensions et résistances à l'écrasement sont telles que les épaisseurs d'enrobage des armatures imposées par les normes précitées et le document RW 99-C-2 et renseignées aux plans soient respectées. Ils ne pourront pas nuire à l'aspect du béton ni à la durabilité des armatures. L'usage de cales en bois ou déchet de briquaillons est interdit.

 

Il est interdit de soulever les armatures après le bétonnage.

 

Le ferraillage est présenté à la réception du fonctionnaire dirigeant avant bétonnage.

 

Déversement du béton

 

Avant de déverser le béton à l'endroit de sa mise en œuvre, le malaxeur tourne pendant au moins une minute à grande vitesse (de 15 à 18 tours/min) pour homogénéiser le béton.

 

Entre le déversement du béton sur chantier et la mise en œuvre, le délai est de 30 minutes maximum.

 

La hauteur de chute du béton ne peut dépasser un mètre. A cet effet, l'entrepreneur utilise des goulottes, une grue à grappin ou un cufa éventuellement muni d'un manchon en caoutchouc, pour limiter la hauteur de chute dans le coffrage.

 

De même, dans le cas de hauteur de déversement importante, il est fait usage de tuyaux verticaux à diamètre réduit, de manière à ce que le frottement du béton contre les parois en freine la vitesse de chute.

 

Le bétonnage de parois s'effectue par remplissage en couches successives, sur toute la longueur de celles-ci; le déplacement du béton à l'aide de l'aiguille vibrante d'un point central vers les côtés n'est pas admis.

 

Le bétonnage de colonnes s'effectue également par remplissage en couches successives qui sont vibrées une à une afin d'assurer un bon compactage du béton et une remontée de l'air occlus.

 

Aucun béton définitif ne peut être mis en place directement dans l'eau sauf dérogation accordée par le fonctionnaire dirigeant en fonction des nécessités dont il est seule juge et moyennant la mise en œuvre d'une procédure d'exécution et d'un béton adapté au cas rencontré.

 

Serrage du béton

 

Le serrage du béton se fait par vibration dans la masse par tout moyen adapté aux éléments à bétonner et de manière à obtenir partout la compacité optimale du béton (voir le § B.7.3.1.5 relatif à la résistance à la pénétration de l'eau du document de référence RW99-C-2).

 

Les appareils vibratoires sont maniés par des ouvriers qualifiés bien au courant du procédé de serrage par vibration.

 

Le nombre d'appareils vibratoires en bon état de fonctionnement et le nombre d'ouvriers qualifiés sont suffisants pour éviter toute interruption dans la vibration du béton (en principe pour un bétonnage en continu, 2 ouvriers se relayant par appareil).

 

La durée de vibration est réglée en fonction de la dimension maximum et de la forme des éléments de l'agrégat, de la constitution du béton, de l'effet de paroi, de la densité et de la position des armatures, de la distance des points de vibration. Elle est, dans tous les cas, suffisamment longue pour que la surface de béton vibré soit brillante et fermée. Un soin particulier est apporté à la vibration le long des coffrages de manière à obtenir le long de ceux-ci un film continu de mortier de ciment.

 

L'ouvrier doit pouvoir guider l'appareil vibratoire, il doit voir le béton qu'il vibre, de façon à pouvoir judicieusement observer l'aspect de la surface du béton vibré et régler la durée de vibration en conséquence.

 

Les coffrages sont constitués de manière à réaliser les conditions ci-dessus. En cas d'emploi de l'aiguille vibrante, celle-ci doit pouvoir passer entre les armatures et il y a lieu de prévoir en certains endroits des distances suffisantes entre les armatures pour livrer passage à l'appareil.

 

En cas d'éléments préfabriqués et de l'utilisation de vibrateurs à haute fréquence, la durée de vibration est adaptée au béton mis en œuvre de manière à éviter la remontée de mortier et l'absence de granulats dans la partie supérieure (ségrégation); les fissures ou criques de retrait ne sont pas autorisées. Il est, par ailleurs, strictement interdit de vibrer les armatures.

 

La mise en œuvre du béton est réalisée de façon à obtenir dans l'ensemble de la construction, l'homogénéité et la compacité les plus parfaites.

 

L'ordre dans lequel s'exécutent les différentes parties des ouvrages fait l'objet d'un programme de bétonnage que l'entrepreneur soumet préalablement à l'approbation du fonctionnaire dirigeant.

 

Ce programme est envoyé au fonctionnaire dirigeant, au plus tard un mois avant la mise en œuvre des bétons.

 

Le travail de bétonnage s'exerce sans désemparer et par couches horizontales successives. L'intervalle de temps qui s'écoule entre l'achèvement d'une couche et la suivante en n'importe quel point ne peut dépasser 4 heures.

 

Reprises

 

Les programmes de bétonnage mentionnent notamment l'emplacement des reprises qui ne sont pas imposées aux plans d'adjudication.

 

Lorsqu'un intervalle de temps de plus de 8 heures s'écoule entre l'achèvement d'un bétonnage et son recouvrement par une couche nouvelle, le fonctionnaire dirigeant peut, si il juge qu'il s'agit d'une partie très sollicitée de la construction, imposer un décapage au jet d'eau sous pression de la surface de reprise immédiatement avant bétonnage.

 

La soudure et l'étanchéité des bétons aux reprises sont parfaites. Dans ce but, pour un béton compact et à absorption d'eau convenable, des surfaces de reprises rugueuses, propres et légèrement humides suffisent.

 

D'une manière générale, les reprises sont régulièrement espacées. La hauteur entre deux reprises ne peut être inférieure à 0,75 m.

 

En parements apparents, les reprises sont parfaitement rectilignes. Aux endroits indiqués par le fonctionnaire dirigeant, elles sont masquées dans la gorge créée par une latte sur coffrage.

 

Les règles suivantes sont d'application pour les joints de reprise non soumis à compression ou situés dans des zones délicates :

 

1. éviter les joints de reprise dans les sections où les tensions principales de traction sont maximales

 

2. les plans des joints sont perpendiculaires à l'effort et se trouvent dans les zones où les moments fléchissants sont faibles et où il n'y a pas de traction

 

3. la surface d'attente des joints est aussi rugueuse que possible

 

4. les armatures d'attente ont une résistance globale équivalente à la résistance à la traction du béton coupé.

 

K. 4.1.2. – 10.6. Cure et protection du béton frais

 

K. 4.1.2. – 10.6.5. Protection contre le gel

 

Bétonnage en période hivernale

 

Le bétonnage en période hivernale (< 5° C) est soumis à l'autorisation du fonctionnaire dirigeant.

 

Les moyens suivants sont utilisés pour un bétonnage avec des températures comprises entre + 5 et
- 5 °C :

 

-  utilisation d'eau de gâchage chaude à 35 °C, température mesurée dans le mixer

-  protection thermique du béton pendant 4 jours minimum

-  pour des températures inférieures à 0 °C, il convient en outre de réchauffer les granulats.

 

L'entrepreneur dispose sur le chantier des thermomètres nécessaires pour mesurer tant la température extérieure que les températures aux points les plus exposés du béton et exécuter des éprouvettes de chantier conservées dans les conditions les plus défavorables auxquelles le béton est soumis.

 

K. 4.1.2. – 10.8. Décoffrage

 

Les délais de décoffrage sont soigneusement étudiés en fonction de la température ambiante pour garantir également une homogénéité de la teinte du béton devant rester apparent.

 

-  Aspect des surfaces du béton

 

Les surfaces du béton restant apparentes ne peuvent présenter aucune différence d'aspect (teinte, granulométrie, etc.).

 

L'attention de l'entrepreneur est attirée sur ce point étant donné que ces différences d'aspect dues, soit au dosage de l'eau de gâchage, soit au ciment ou aux agrégats d'origines différentes, se décèlent après décoffrage : il s'impose donc que les précautions requises (livraison par une seule centrale, etc.) soient prises.

 

L'entrepreneur prend toutes les précautions pour que les parties visibles du béton après décoffrage montrent une surface régulière sans défauts ou joints visibles. Les aspérités, bavures, reprises, etc., résiduelles sont meulées après décoffrage afin d'obtenir une surface de béton uniforme. Le cas échéant, les arêtes sont rectifiées par meulage.

 

Les nids de gravier éventuels sont vidés, nettoyés et bouchés avec un mortier de ciment dont la composition est étudiée pour ne pas provoquer de variation de teinte par rapport au béton. Ils peuvent également être injectés au moyen de ciments pour injection.

 

Les fils de brelage éventuellement autorisés sont recoupés jusqu'à 10 mm en retrait de la surface. Un logement de 30 mm de profondeur et de 30 mm de diamètre est réalisé autour du fil qui y est alors rabattu de manière à servir d'armature au mortier de cachetage.

 

Tous les défauts d'étanchéité sont soigneusement corrigés jusqu'à suppression de toute venue d'eau et de tout suintement.

 

Ces trois dernières prescriptions (nids de gravier, fils de brelage, étanchéité) sont également applicables aux surfaces contre lesquelles un remblai est mis en œuvre.

 

Si des tubes sont utilisés pour maintenir en place des coffrages, les deux extrémités de ces tubes sont colmatées par un mortier de cachetage, répondant aux mêmes conditions que celles relatives aux nids de gravier.

 

Tous ces travaux d'appropriation et de réparations sont à charge de l'entrepreneur.

 

-  Délai avant décoffrage

 

L'entrepreneur procède au décoffrage à ses propres risques après la durée de cure prescrite au § 10.6. du document RW 99-C-2 et lorsque la résistance effective fcatteint les valeurs prévues (voir § 7.3.1.3. du document RW 99-C-2); celle-ci est déterminée à l'aide d'essais de résistance à la compression effectués sur cubes de chantier de 15 cm d'arête. Ces essais servent uniquement à permettre le décoffrage et n'ont pas pour objet de déterminer la résistance caractéristique fckdu béton.

 

En période hivernale, il est recommandé de réaliser plusieurs cubes pour vérifier la résistance effective fc, qui sont tous conservés dans les conditions de température identiques à celles du béton faisant l'objet du contrôle, en raison du développement plus lent des résistances (voir document RW 99-C-2 § B.11.4.3.2.).

 

Au cas où tous les cubes auraient été écrasés avant que la résistance requise soit atteinte, les délais suivants sont respectés avant décoffrage :

 

température à 8 h du matin :

- > 5° C : 14 jours

- comprise entre 0° C et 5° C : 21 jours

- comprise entre - 3° C et 0° C : 28 jours

 

Ce délai minimum de décoffrage est déterminé sans prendre en compte les jours où la température relevée à 8 h du matin est inférieure à - 3° C.

 

Les températures précitées sont relevées sur un thermomètre placé à 1,5 m du sol, exposé au Nord - Nord Ouest et abrité de la pluie et du soleil par un auvent.

 

L'entrepreneur soumet un programme accompagné de notes de calculs qui montrent qu'au moment du décoffrage le béton est suffisamment résistant pour pouvoir porter son propre poids et les surcharges éventuelles.

 

Après le temps de cure prescrit, l'entrepreneur procède au décoffrage à ses propres risques après accord du fonctionnaire dirigeant.

 

-  Tolérances dimensionnelles

 

Excepté pour les surfaces faisant l'objet de prescriptions dimensionnelles spécifiques, pour toutes les surfaces de béton contre lesquelles aucun remblai n'est réalisé, la tolérance est de 1,5 cm, en plus ou en moins, par rapport aux profils théoriques et ceci pour autant que les prescriptions relatives à l'enrobage soient respectées.

 

Les faces des bétons en contact avec les terres ne peuvent en aucun point rentrer à l'intérieur des profils théoriques.

 

Pour les surfaces apparentes des bétons, il ne peut exister de dépressions ou de saillies, présentant une dénivellation de plus de 1,5 cm, mesurée à la règle de 3 m de longueur celle-ci pouvant être placée en tout sens.

 

L'enrobage des armatures est vérifié par coup de sonde :

 

-  pour 10 armatures successives (ou moins s'il échet), des valeurs individuelles de l'enrobage égales à 90 % de la valeur prescrite (notamment tableau 0 du document RW 99-C-2) sont acceptables si l'enrobage moyen des 10 armatures est supérieur à l'enrobage prescrit; l'enrobage prescrit étant toujours la valeur minimale à obtenir dans l'ouvrage (voir note explicative du document RW 99-C-2 relative au tableau 0);

 

-  toute insuffisance d'enrobage fait l'objet d'une évaluation tant au niveau stabilité (position des armatures dans la section) que durabilité (danger de corrosion dû à la carbonatation du béton). Dans ce but, l'entrepreneur établit un relevé complet des enrobages dans les zones litigieuses et ce sous le contrôle du fonctionnaire dirigeant. L'entrepreneur propose une méthode détaillée de réparation sauf s'il apparaît que les défauts relevés conduisent le fonctionnaire dirigeant au refus des éléments de béton concernés, ce dont il reste seule juge. La méthode de réparation est conforme aux prescriptions reprises ci-après.

 

Les déformations et/ou manques d'enrobage sont corrigés en accord avec le fonctionnaire dirigeant selon les directives suivantes :

 

-  toute déformation dépassant les tolérances admises est corrigée par bouchardage puis meulage;

 

-  si la déformation est trop importante, le béton est démoli suivant un contour régulier défini par le fonctionnaire dirigeant, jusqu'à une profondeur de 20 cm sous le parement théorique, et le vide est rebétonné

 

-  tout creux ou toute insuffisance d'enrobage peut être réparé par application de mortiers de réparation à base de liant hydraulique modifié (LHM) de manière à restaurer les épaisseurs manquantes. Pour les surfaces restant apparentes, la teinte finale de la réparation est semblable à celle du béton avoisinant. Les mortiers LHM utilisés sont de classe II (selon guide d'agrément technique UBAtc n° G0007 « Mortiers de ragréage à base de liants hydrauliques ») et mis en œuvre sans barbotine d'accrochage.

 

K. 4.1.2. – 11. Procédure de contrôle de la qualité

 

K. 4.1.2. - 11.3. Contrôle de conformité

 

K. 4.1.2. - 11.3.1. Partage en lots et prélèvements

 

Les prescriptions du § B.11.3.4. du document RW 99-C-2 sont précisées comme suit :

 

L'entrepreneur tient un attachement des lots, échantillons et éprouvettes sous le contrôle du fonctionnaire dirigeant et selon les directives suivantes :

Pour les lots

 

-  chaque lot porte son propre repérage selon une numérotation coordonnée;

-  sa position dans l'ouvrage est soit repérée sur plan, soit décrite;

-  la date de début et de fin de bétonnage de chaque lot est indiquée;

-  toutes les informations et/ou documents relatifs au béton fourni pour le lot sont soigneusement conservés et/ou répertoriés (bordereau de livraison, emploi d'adjuvant et dosage de celui-ci, etc.).

 

Pour les échantillons

 

-  les échantillons sont repérés par un second numéro ou repère;

-  les éprouvettes de chantier sont repérées "C";

-  les éprouvettes de contrôle sont repérées "L";

-  la date de fabrication est ajoutée;

-  toutes les informations et/ou documents concernant chaque prélèvement sont soigneusement conservés et/ou répertoriés (résultat de la mesure de la consistance, etc.).

 

Numérotation

 

-  chaque éprouvette porte le numéro du lot auquel elle appartient, le repère de l'échantillon, le repère "L" ou "C" selon le cas et la date de fabrication.

 

A titre d'exemple, on peut trouver

36 - 5 - C (12/12)

(lot) - (éch.) - (chantier) (date)