Les documents d'adjudication précisent :
- si les éléments de rampe utilisés sont munis d'armatures dépassantes
soit sur leur face inférieure,
soit en pied et/ou en tête de l'élément
- si les éléments préfabriqués sont liaisonnés entre eux.
Des éléments de calage sont posés sur la sous-fondation (voir tolérances pour le niveau de surface et la régularité de surface en F. 3.3.3 et F. 3.3.4 ) ou, si les plans de projet n'en prévoient pas, sur un sable stabilisé de type I ou un béton maigre C12/15 de minimum 10 cm d'épaisseur (même tolérance de planéité que dans le cas d'une sous-fondation). Ces éléments de calage permettent
- la pose, « en attente », des éléments préfabriqués malgré la présence des armatures dépassantes,
- de supporter temporairement, mais de façon stable, les éléments préfabriqués du dispositif surélevé pendant la mise en œuvre du béton,
- d'effectuer correctement le réglage des différents éléments du dispositif surélevé en plan et en altimétrie.
Les dispositions sont prises de façon à ce que le béton coulé ou pompé puisse remplir la totalité des vides en dessous de l'élément.
En aucun cas, les joints ne sont pas resserrés avant bétonnage de la fondation de façon à permettre à l'air éventuellement enfermé sous les éléments de s'échapper par ces orifices.
Le béton utilisé est un béton de classe de résistance C30/37, de classe d'exposition 2b et de classe de consistance S4/F4. Le calibre maximum des granulats est de 20 mm.
En fonction du délai fixé pour la mise en service, des accélérateurs de prise sont ajoutés au mélange si nécessaire.
L'épaisseur de la fondation est au minimum de 15 cm.
Après bétonnage, les joints sont nettoyés à fond et rempli précautionneusement au moyen d'un joint souple fortement adhérent au béton.
Fig : G. 7.1.2.3.4.1
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