La longueur d'un pieu ou d'une paroi à prendre en compte pour le paiement est la longueur utile, telle que décrite dans le paragraphe K. 2.1.3, augmentée d'une longueur forfaitaire de 0,50 m ou 1,00 m pour tenir compte de la hauteur à recéper au niveau de la semelle de fondation d'une part et de la base élargie éventuelle d'autre part.
Dans le cas de pieux battus tubés (K. 2.2.3), il n'y a pas lieu de tenir compte d'une longueur forfaitaire supplémentaire.
Si, après battage, la hauteur bétonnée de pieux battus préfabriqués (K. 2.2.1) dépasse de plus de 2 m le niveau d'assise de la semelle de fondation, l'entrepreneur peut exiger le paiement de la moitié de cette hauteur.
Le prix unitaire par mètre courant de pieu ou de paroi comprend le battage ou le forage, la récupération du tube de battage ou de fonçage, le recépage ainsi que l'enlèvement et la mise en dépôt des produits extraits pour les fondations profondes reprises aux K. 2.3 et K. 2.4.
La fourniture et la mise en oeuvre du béton des pieux et des parois font l'objet d'un poste distinct payé au m3 (produit de la section nominale par la longueur utile des pieux ou des parois).
La fourniture et la pose des armatures longitudinales et transversales, y compris le recouvrement nécessaire dans la semelle de fondation, font l'objet d'un poste distinct payé au kg.
L'amenée, l'installation, l'amortissement, l'entretien et le repli de tous les équipements de chantier nécessaires à la réalisation des pieux ou des parois font l'objet d'un poste forfaitaire du métré.
Dans le cas de pieux forés et de parois moulées, le trépanage éventuel fait l'objet d'un poste particulier au métré (plus value au prix unitaire par mètre courant).
Les essais de mise en charge statique font l'objet d'un poste forfaitaire du métré.