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5.1. Overlay en béton
Les overlays en béton sont calculés à l’aide de la théorie multicouche de Burmister (cf.3.3.1 Modèle multicocuhe de Burmister) pour plusieurs raisons :
- La théorie de Westergaard (cf. 3.2.1 Modèle de Westergaard) nécessite la connaissance de la rigidité du sol, exprimée par k (en N/mm³). Le calcul inverse estimant le module du sol (E) et le fait qu’il n’existe pas de corrélation entre E et k, il n’est pas possible d’utiliser cette théorie de manière rigoureuse ;
- Il est préférable de réaliser le calcul de renforcement au moyen du même modèle de calcul que celui utilisé pour l’évaluation de la portance, c’est-à-dire le calcul multicouche. En effet, cela permet d’atténuer, voire de supprimer, l’influence d’une mauvaise estimation du module élastique des couches.
Pour tenir compte des effets d’accroissement de la contrainte en bord de dalle (ou au joint) et du gradient thermique, propres aux bétons de ciment, F. Van Cauwelaert a intégré les relations détaillées ci-après.
Prise en compte de la contrainte au joint :
Soit:
σcentre la contrainte au centre de la dalle (calculée par la théorie multicouche);
σjoint la contrainte au joint de dalle;
γ le coefficient de transfert de charge au joint![]()
Prise en compte du gradient thermique :
La contrainte thermique est calculée avec les mêmes relations que pour le dimensionnement des revêtements en béton de ciment. Seul le paramètre k est déterminé autrement.
Soit:
σtherm la contrainte thermique;
k le paramètre entrant dans le calcul de la contrainte thermique;
k doit être tel que![]()
(recherche du k donnant la contrainte maximale)
On trouve :
![]()
Avec:
E le module dynamique de la dalle en béton ;
h l’épaisseur du la dalle en béton ;
µ le coefficient de Poisson ;
L la longueur de la dalle.
Le logiciel offre les possibilités de renforcement reprises au tableau suivant:

Pour déterminer la durée de vie résiduelle de la chaussée, il suffit de choisir l’option «Béton existant».