G. 1.2.4.1. Ferraillage des bandes
G. 1.2.4.1.1. Définitions
G. 1.2.4.1.1.1. Treillis
Ensemble de barres longitudinales et transversales formant entre elles un angle déterminé et constituant un réseau maillé dont les noeuds sont soit soudés en usine, soit liaisonnés sur chantier.
G. 1.2.4.1.1.2. Panneau
Elément de treillis de dimensions déterminées.
G. 1.2.4.1.1.3. Elément transversal
Barre transversale à laquelle sont fixés des supports destinés à positionner la barre par rapport à la surface de l'assise de bétonnage.
Les barres longitudinales étant fixées sur les barres transversales, les supports peuvent assurer la fonction de liaison des barres longitudinales aux transversales.
Chaque support doit résister, sans déformation visible, à une charge ponctuelle de 250 kg.
G. 1.2.4.1.2. Dimensions et positions des armatures
Le ferraillage répond aux prescriptions des figures G. 1.2.4.1.2.1 et G. 1.2.4.1.2.2.
Les armatures longitudinales ont une longueur L de 14 m minimum avec une tolérance en plus de 0,20 m sur la longueur nominale.
Les armatures transversales ont une longueur avec une tolérance de 2 cm en plus ou en moins (B est la largeur de la bande).
Les armatures longitudinales sont posées sur les éléments transversaux.
La tolérance sur les écarts entre armatures est de 2 cm.
Le diamètre nominal des armatures longitudinales et transversales, ainsi que l'écartement et leur position sont fixés comme suit :
Epaisseur du revêtement (cm) | 18 | 20 | 23 |
Diamètre nominal des armatures longitudinales (mm) | 16 | 16 | 20 |
Diamètre nominal des armatures transversales (mm) | 12 | 12 | 12 |
Ecartement des axes des armatures longitudinales (cm) | 15 | 14 | 18 |
Distance entre le nu supérieur des barres longitudinales et la surface du revêtement fini (cm) | 6 à 8 | 7 à 9 | 8 à 10 |
hauteur du support (cm) | 9 | 10 | 12 |
G. 1.2.4.1.3. Stockage et mise en oeuvre des armatures
Le stockage et les manipulations des armatures sur chantier sont effectués de manière à éviter toute souillure de ces dernières. L'alimentation en carburant et l'entretien des machines de mise en oeuvre du béton sont assurés tout en protégeant soigneusement les armatures contre tout répandage d'huile ou d'autres matières susceptibles de rompre l'adhérence acier-béton.
Il en est de même lors de l'enduisage des coffrages. Le bétonnage n'est autorisé que si les armatures sont parfaitement propres.
Les treillis d'armature sont réalisés au moyen de barres assemblées sur place ou au moyen de panneaux préfabriqués en usine.
L'assemblage par soudure est interdit sur chantier.
La liaison des barres entre elles et aux supports empêche tout jeu des assemblages avant et pendant la mise en oeuvre du béton.
Au minimum un noeud sur deux est liaisonné.
Tout recouvrement d'armatures a une longueur au moins égale à 35 fois le diamètre nominal, comporte au minimum deux points d'assemblage et est positionné de manière à réaliser avec l'axe de la voirie un angle a tel que tg a = .
G. 1.2.4.2. dimensions et ferraillage des culées d'ancrage
La position et le nombre de culées d'ancrage sont précisés aux documents d'adjudication.
Les dimensions et le ferraillage des culées d'ancrage répondent aux prescriptions de la figure G. 1.2.4.2.1.
Figure G.1.2.4.1.2.1. - Plan des armatures
Figure G.1.2.4.1.2.2. - Schéma des dispositions des supports
figure g.1.2.4.2.1. - culée d'ancrage